La famille présidentielle a donné mardi dernier des signaux encourageants à la famille de l’Opposition pro-dialogue. L’affaire de la Primature, c’est fini. C’est l’Opposition qui s’en occupera. Toutes les autres questions, y compris celles qui, naturellement, sont considérées, outre mesure, comme étant les plus ultra-sensibles, ont été évoquées.
Qui succédera à Matata Ponyo ? A qui reviendra la charge de conduire la transition post-dialogue ? Sous quel format et sur pied de quel texte juridique ? Combien de temps prendrait cette transition jusqu’aux élections ? Difficile à dire à ce stade. Les participants au groupe restreint, du moins, officiellement, ont choisi jusqu’ici, de donner la langue au chat tant que l’accord politique n’aura pas été signé.
Après plusieurs jours de titillements, la Majorité n’avait plus qu’à s’exécuter et sur ordre de Joseph Kabila, l’Autorité Morale, les options ont été levées. C’est maintenant, une question de jours ou d’heures, pour la signature de l’Accord Politique, afin de sceller le principe de la gestion consensuelle de la période intérimaire. Les juristes s’y affairent, en toilettant et fignolant le texte, sous l’œil vigilant du Facilitateur, M. Edem Kodjo. On y met, donc, la dernière main. Pendant ce temps, les politiques, eux, se perdent en conjectures sur la suite des avancées sur ce chemin aux enjeux périlleux, pour s’assurer que les choses iront bien dans la direction tracée.
Toutes les conclusions des experts nationaux et internationaux sont unanimes, quant à l’impossibilité, pour la CENI, d’organiser des élections dans les délais constitutionnels. Il y a d’abord le problème de la refonte totale du fichier électoral, conformément à l’une des options levées à la Cité de l’Union Africaine. Ensuite, la priorité des élections accordée à la présidentielle couplée aux législatives nationales et provinciales qui devront, si les moyens techniques et financiers le permettent, s’élargir aux locales, en une séquence et en un jour.
Le calendrier électoral reste un mystère. Pour le réaliser, la CENI, selon son Président, Corneille Nangaa, a besoin, à la fois, d’un fichier électoral et de la loi portant répartition des sièges. En l’absence de ces deux supports substantiels, la CENI se contente seulement, de livrer quelques indications de dates.
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