Les jeunes filles sont souvent victimes des abus sexuels au Kenya. Elles subissent des coups qui frappent de plein fouet le Kenya. Pour parer à toute éventualité, les autorités du Kenya s’engagent à combattre les crimes sexuels.
L’ONG Equality effect a lancé une application au Kenya pour permettre aux jeunes filles de signaler les crimes sexuels dont elles sont victimes. L’outil numérique permet aux femmes de faciliter l’ouverture de poursuites judiciaires.
À l’origine de cette initiative, un chiffre alarmant. Un tiers des Kenyanes ont souffert d’abus sexuels pendant leur enfance, la moyenne d’âge des victimes étant de 10 ans, selon le gouvernement et l’ONU.
« Dans la grande majorité des cas, les agresseurs ne sont pas inquiétés », expliquent Duncan Woodside et Thaïs Brouck, envoyés spéciaux de France 24 à Nairobi.
« De nombreux policiers ne prennent pas les violences sexuelles au sérieux et demandent même des pots-de-vin pour commencer les enquêtes », précisent-t-ils.
L’application, appelée « 160 Girls », élaborée par l’ONG canadienne Equality effect, en collaboration avec des policiers kenyans haut-gradés, a aussi pour but de dénoncer l’inaction de la police.
En parallèle, des écoles kényanes ont décidé d’aborder le problème des abus sexuels sur mineurs en enseignant aux enfants des méthodes pour se défendre contre leurs éventuels agresseurs.
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