Gambie : Human Rights exige la mise en liberté de tous les manifestants pacifiques

Yaya JammehYaya Jammeh
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Les rapports des organisations de défense des droits de l’Homme continuent d’être accablants pour le régime de Jammeh. Human Rights Watch vient de publier son rapport ; cet organisme dénonce le mauvais comportement du président gambien, Yaya Jammeh.

Le comportement de Yaya Jammeh hante le sommeil des organismes internationaux qui dénoncent le régime du président gambien. Le pouvoir gambien bafoue les droits de l’homme. Babatunde Olugboji a fait savoir que « les bailleurs de fonds internationaux de la Gambie devraient imposer des sanctions ciblées aux hauts fonctionnaires impliqués dans ces abus ».

Il indique que «Les bailleurs de fonds internationaux les plus importants de la Gambie devraient fixer au Gouvernement des critères clairs avant l’élection. S’il échouait à les respecter, la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) devrait alors suspendre la Gambie de ses organes décisionnaires, et les Etats-Unis et l’Union européenne imposer des interdictions de voyager, des gels des avoirs et autres sanctions ciblées aux hauts fonctionnaires impliqués dans des violations des droits de l’Homme ».

Pour sa part, l’opposition gambienne soupçonne des tentatives de fraude ; surtout pour l’équité de l’élection présidentielle en Gambie, prévue le 1 décembre prochain. A ce titre, Human Rights Watch déplore les mauvais agissements du président Yaya Jammeh.

Cet organisme déplore le fait que le Président Jammeh utilise « la répression de l’opposition, l’hégémonie des médias d’Etat, les ressources de l’Etat pour faire campagne ». « Les autorités ont menacé, arrêté arbitrairement, emprisonné, et torturé des membres de partis politiques d’opposition. Depuis avril, plus de 90 militants de l’opposition ont été arrêtés pour avoir participé à des manifestations pacifiques, et 30 d’entre eux condamnés à des peines de prison de trois ans. Deux militants de l’opposition sont morts en détention », indique le rapport de Human Rights dont nous détenons un document.

En conséquence, Human Rights Watch exige du Gouvernement gambien, la remise « en liberté de tous les manifestants pacifiques », l’ouverture d’une « enquête transparente et impartiale sur les décès de membres de l’opposition en garde à vue ».

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Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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