En RDC, la crise continue de secouer le pays. Moïse Katumbi sort de son mutisme, en lançant un cri de détresse. L’opposant congolais a fait savoir que « le président Kabila n’aura pas un troisième mandat ». En conséquence, il demande la garantie de l’élection présidentielle en 2017. Un scrutin auquel ne pourrait pas participer Joseph Kabila.
Moïse Katumbi est formel dans ses propos. Selon lui, le président Kabila n’aura pas un troisième mandant. En plus, l’opposant réclame la présidentielle au plus tard en septembre 2017.
En substance, le Rassemblement, dont il est avec Etienne Tshisekedi, la grande figure, serait prêt à proposer un plan raisonnable. Ceci permettra une sortie de crise à Joseph Kabila avant que n’advienne la date fatidique du 19 décembre. Cette date marque la fin du second et dernier mandat constitutionnel du Président actuel.
Pour Moise Katumbi, il est hors de question que Kabila pense à un autre mandat. « La RDC n’est pas la propriété privée d’un seul homme ; elle est le bien commun de tout un peuple. Le peuple congolais aspire à la démocratie, au respect de sa Constitution et à l’alternance » a-t-il soutenu.
Ainsi, il ne tolérera jamais qu’une dictature s’installe à nouveau dans son pays. « Je ne le tolèrerai pas non plus. J’exhorte donc la communauté internationale, les Etats-Unis et les grandes démocraties en particulier, à tout mettre en œuvre pour aider le peuple congolais à ancrer la RDC dans le giron des démocraties ».
Selon lui, il en va de la stabilité et de la paix non seulement de notre pays, mais également de toute une région. Il fait allusion à – l’Afrique centrale et l’Afrique des Grands Lacs -, mais aussi au reste du monde.
Par rapport à l’accord politique du 18 octobre, il n’a rien à voir.
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