Le Maroc a du pain sur la planche. Il est critiqué par le Fonds monétaire international (FMI). Il va falloir que son équipe attache les ceintures d’ici 2017 pour rectifier le tir avant qu’il ne soit tard.
Le FMI avait annoncé dans un rapport qu’au cours de la dernière année que la croissance marocaine devrait être de 4,8% en 2017.Un constat est fait au niveau de ce taux ; puisqu’il est un peu proche de celui enregistré en 2015, et largement supérieur à celui que devrait connaitre le pays en 2016. Les raisons sont connues dans ce domaine.
En réalité, le gouvernement marocain a une mauvaise politique dans le domaine agricole. Mieux, les pluies se font rares dans ce pays ; cette situation porte un préjudice à l’Agriculture. Mieux, elle se répercute sur l’économie du pays. Alors même que l’agriculture participe à 15% du PIB nationale. Par conséquent, le taux de croissance, selon Bank al Maghrib, devrait être d’à peine 1,4% en 2016. Une autre remarque a été aussi faite, il s’agit d’une baisse de croissance de l’économie nationale. Le FMI table sur une très légère baisse du chômage, qui devrait passer de 10,2% en 2016 à 10,1% en 2017.
Le taux de croissance attendu pour le Maroc devrait être supérieur à celui des voisins algériens et tunisiens. La Tunisie va connaitre en effet une hausse de sa croissance qui devrait passer de 1,5% en 2015 à 2,8% en 2016, selon les prévisions du FMI. Au moment, où le Maroc régresse, l’Algérie réalise des performances. Car, ce pays a connu une assez bonne croissance de 2,9%, en légère baisse par rapport à 2016. Pour le FMI, cette situation s’explique par la baisse des coûts du pétrole au cours de l’année 2015.
Les croissances marocaine et tunisienne devraient en tout cas booster la croissance du Maghreb, qui devrait passer de 2,3% en 2016 à 4,3% en 2017.
Les pays en développement, moteur de l’économie mondiale en 2016
Le FMI prévient que la croissance mondiale devrait « tomber à 3,1% en 2016 avant de remonter à 3,4% en 2017. L’institution internationale met en cause notamment le Brexit et l’économie américaine, dont la croissance sera moins importante que prévu. La prévision de croissance dans les pays avancés en 2016 a été d’ailleurs révisée à la baisse, soit 1,6 %.
Cependant, le FMI insiste sur le fait que si la croissance devrait s’accélérer en 2017, cela serait presque entièrement dû aux pays émergents et en développement. En effet, dans ces pays, « la croissance devrait s’affermir légèrement en 2016, à 4,2%, après cinq années consécutives de ralentissement ».