Les pays africains militent pour leur retrait de la Cour Pénale Internationale (CPI). C’est ce qui ressort du huis clos tenu à Addis-Abeba en Ethiopie. C’était lors du dernier sommet de L’Union Africaine (UA) du 30 au 31 janvier 2017.
Lors d’un huis clos à Addis-Abeba, les africains ont exprimé le souhait d’un retrait collectif de la CPI. En 2016, trois pays se sont retirés de la CPI. Il s’agit de l’Afrique du Sud, la Gambie et le Burundi.
Les pays africains reprochent à la CPI de ne juger que les dirigeants du continent. Autrement dit que l’institution internationale n’est pas impartiale. Et pourtant, la Gambienne Fatou Bensouda est la procureure spéciale de la CPI et Sidiki Kaba, le ministre sénégalais de la Justice, dirige l’assemblée des Etats parties de la CPI.
A en croire certains dirigeants africains, les poursuites de la CPI seraient injustifiées.
Pour éviter la CPI, les pays membres recommandent le renforcement des organes continentaux comme la Cour africaine de justice et des droits de l’homme.
L’année 2017 nous réserve beaucoup de surprises avec le compte rendu de ce huit clos d’Addis-Abeba.
Signalons qu’au cours de ce sommet, l’Union Africaine a procédé à la réintégration du Maroc. Le ministre tchadien des affaires étrangères, Moussa Faki Mahamat, a été élu président de la Commission de l’Union Africaine. Alpha Condé, le président Guinéen, a été désigné président en exercice de l’UA.