L’ancien Premier ministre français et candidat à l’élection présidentielle a été mis en examen ce mardi matin à Paris. François Fillon, puisque c’est de lui qu’il s’agit, est soupçonné d’avoir détourné des fonds publics dans f’affaire dite Penelopegate.
Plusieurs chefs d’accusation pèsent sur François Fillon qui a été mis en examen ce mardi. Il s’agit de : détournement de fonds publics, complicité et recel de détournement de fonds publics, complicité et recel d’abus de biens sociaux, manquements aux obligations de déclarations à la haute autorité de la vie publique.
Dans son réquisitoire, le parquet national financier (PNF) avait également mentionné le « trafic d’influence ». Mais les magistrats instructeurs ne l’on pas retenu.
Le candidat de Les Républicains est soupçonné par la justice française d’avoir commis ces délits. Il a répondu discrètement à la convocation des juges d’instruction. Ces derniers sont en charge de l’enquête sur les emplois présumés fictifs dont aurait bénéficié sa famille.
François Fillon dispose toutefois du droit de consulter la procédure, de formuler, par ses avocats, des observations ou des demandes d’actes d’enquête ainsi que de déposer des recours.
Il devient ainsi le premier candidat majeur à une élection présidentielle à concourir avec le poids d’une mise en examen sur les épaules, après avoir promis qu’il se retirerait dans une telle hypothèse. François Fillon a quand même poursuivi sa campagne, en tenant un discours face à la Fédération nationale des chasseurs.
