La tension monte au Mali ; surtout du côté des politiciens. Car, le gouvernement malien a convoqué pour le 9 juillet le référendum sur un projet de révision de la Constitution.
Que va-t-il se passer le 9 juillet prochain au Mali ? Il est difficile à l’instant de trouver la bonne réponse. Puisque, les opposants commencent à ruminer leur colère, en dénonçant la mauvaise politique gouvernementale d’Ibrahim Boubacar Keïta (IBK).
Le président malien, IBK saura-t-il respecter ses engagements ? En tout cas, les leaders africains ont souvent l’habitude de tromper leur peuple. Cette révision de la Constitution de 1992, la première depuis 25 ans, vise notamment à « mettre en œuvre certains engagements de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali ». Il a été signé en mai-juin 2015.
Cet accord avait prévu aussi la création d’un Sénat et d’une Cour des comptes. C’est le contenu du communiqué que nous avons reçu. Il a été signé en conseil des ministres.
Pendant longtemps, la communauté internationale avait interpellé les autorités maliennes pour le respect des engagements. Evidemment, les choses ont beaucoup tardé. Pendant ce temps, l’opposition crie au scandale.
Le communiqué écrit que la campagne référendaire se déroulera du 23 juin au 7 juillet.
Signalons que le mandat du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta s’achève en 2018.