En RDC, l’incertitude règne sur la tenue des élections présidentielles avant la fin de cette année. Et, le président Kabila veut s’accrocher au pouvoir.
En possession de ces données, l’ancien secrétaire général des Nations Unies et neuf autres ex-présidents africains pensent que l’avenir de la République démocratique du Congo (RDC) est incertain et court un grave danger.
La situation politique de la République démocratique du Congo inquiète tout le monde. Du fait de son poids et sa position géographique, une instabilité généralisée dans ce pays aura forcément des répercussions sur l’ensemble de la région des Grand Lacs et même dans toute l’Afrique.
C’est la raison pour laquelle, l’ex-secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan et neuf anciens présidents Africains ont attiré l’attention dans un communiqué commun sur le danger considérable qui plane sur l’avenir la RDC. Kofi Annan pense que le peuple Congolais a assez souffert à cause de nombreuses dictatures, des guerres civiles et qu’il est temps de faire la paix.
Il est temps pensent ces anciens dirigeants de faire des efforts pour sortir de cette crise. La seule solution, c’est une élection présidentielle libre et transparente. L’aboutissement à une telle élection selon Kofi Annan, passe par l’application intégrale de l’accord politique signé le 31 décembre 2016 entre la majorité et l’opposition sous la bannière de l’église catholique. Ceci redonnera à coup sûr, pensent les anciens dirigeants, une légitimé aux institutions internationales.
International crisis group qui salue l’initiative de ces anciens croit fermement que leur déclaration aura un impact positif sur cette crise et pourrait même apporter des solutions.
Il faut préciser qu’en dehors de Kofi Annan, le collectif des anciens chefs d’Etat africains était composé de Thomas Boni Yayi, ex-président Béninois, John Kufuor, ex-président du Ghana, John Mahama Dramani du Ghana, Thabo Mbeki de l’Afrique du Sud. Mais aussi Benjamin Mkapa, ancien chef d’Etat Tanzanien, Festus Mogae, ancien président du Botswana bien plus Olusegun Obasanjo du Nigéria, Pedro Pires du Cap Vert et Cassam Uteem de Maurice.