France : Jean Ping n’était pas dans les tribunes officielles

Jean Ping absent dans les tribunes officielles
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Le 14 Juillet est la fête nationale de la République française. Elle a été instituée par la loi en 1880, pour commémorer deux évènements. La prise de la Bastille le 14 juillet 1789, symbole de la fin de la monarchie absolue, de la société d’ordres et des privilèges, et la Fête de la Fédération du 14 juillet 1790, célébrant la Nation et la Constitution de 1789.

Cette année à l’issue du défilé, le président Macron a rendu hommage aux armées ainsi qu’à l’amitié franco-américaine, illustrée par la présence de Donald Trump.

Emmanuel Macron s’est adressé quelques minutes aux Français, à l’issue du défilé. Le Chef de l’Etat a tourné son discours vers les valeurs françaises, et sur «l’amitié» entre les Etats-Unis et la France.

Curieusement, le « président élu du Gabon » qui séjourne actuellement en France, n’était pas dans les tribunes officielles lors du défilé. Jean Ping, puisque c’est de lui qu’il s’agit, était avec ses amis qui défilent au Trocadéro. La raison est simple: Macron ne l’a pas convié.

Arrivé en France par un vol commercial à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, ce qui est étonnant pour un « président élu », Jean Ping est en contact avec ses amis de l’Union Européenne (UE). A eux, il continue de dire qu’il conteste toujours la réélection du Président Ali Bongo Ondimba, le vrai Chef de l’Etat gabonais.

« Jean Ping se comporte comme un gamin », dit un haut cadre africain qui a requis l’anonymat. Pour lui, Jean Ping a du mépris pour l’Afrique. « Il devait s’adresser à l’Union Africaine. Le Gabon n’est pas un pays européen », poursuit-il.

« Il est en train de salir l’image du Gabon, lui qui a été président de la Commission de l’Union Africaine. Il a travaillé avec le défunt président Omar Bongo Ondimba, un homme de paix et de sagesse. Aujourd’hui, le monde découvre ce qu’est Jean Ping », ajoute notre interlocuteur.

Nombreux sont des africains qui pensent comme notre source que Jean Ping, qui fait partie du système Bongo, exagère. Même ceux qui ont soutenu sa candidature regrettent de l’avoir fait. Guy Nzouba Ndama, l’ancien président de l’assemblée nationale lui donne des cours de philosophie et de science politique dans les colonnes de Jeune Afrique. « On ne peut pas faire de politique sans accepter de discuter avec son adversaire », a-t-il dit.

Une phrase riche que Jean Ping devra méditer tous les matins en se rasant la barbe. Puisque ce n’est pas Casimir Oyé Mba qui dira le contraire. Ni René Ndemezo’o Obiang d’ailleurs. Alpha Condé, le président en exercice de l’Union africaine lui donnera le même conseil.

« Le président élu du Gabon » doit comprendre qu’il est temps de descendre sur terre. L’élection présidentielle est finie depuis un an. Ce n’est pas Emmanuel Macron qui viendra l’investir au Gabon. La preuve, Jean Ping n’a pas assisté au défilé ce 14 juillet à Paris.

Emmanuel Macron est préoccupé par la situation sécuritaire au sahel, en Libye et la lutte contre le terrorisme dans le monde. Il sait donc que le désordre que Jean Ping et son ami Bourgi cherchent à semer au Gabon n’arrangera pas les africains, ni la France d’ailleurs.

Lui qui est démocrate et non un homme du passé, ne se comportera jamais en colonisateur comme le fait le franco-libanais, Robert Bourgi. « Bourgi montre au monde entier que la France est corrompue ». Quelle France ? Celle de l’ancienne époque ou celle de Macron.

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Lazard Obiang
Lazard possède 10 ans d'expérience dans le journalisme en ligne. Il s'occupe pour AfricTelegraph de l'actualité politique et économique au Cameroun, au Gabon et au Congo. Il travaille avec différentes presse en ligne au Gabon notemmant lenouveaugabon.com.

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