Il s’agira selon le conseil de sécurité de renforcer l’appareil judiciaire et pénal centrafricain afin de lutter contre l’impunité.
Malgré la signature du récent accord de paix signé à Rome en Italie entre groupes rebelles centrafricains et le gouvernement de Bangui sous l’égide de la communauté catholique Sant’Egidio, les violences se poursuivent toujours. Même les efforts entrepris pour la matérialisation et le respect de cet accord sont vain.
C’est que l’instabilité grandissante en Centrafrique a donné naissance à l’impunité. Des personnes auteurs de nombreux crimes se déplacent en toute liberté sans être inquiétées. Il y a de cela un an, les Nations Unies ont mis en place une cour pénale spéciale (CPS) qui a pour rôle de juger les auteurs des crimes dans le conflit centrafricain sous toutes ses formes.
D’ailleurs, le procureur de ladite cour, originaire de la République démocratique du Congo (RDC), a récemment prêté serment et installé dans ses fonctions à Bangui, la capitale, par le président Touadéra, par ailleurs président du conseil supérieur de la magistrature.
Avec les poursuites des violences, le conseil de sécurité des Nations Unies a examiné l’hypothèse de la mise en place d’une autre cour : la cour pénale spéciale opérationnelle (Cpso). Si ses missions n’ont pas encore été précisées puisqu’étant en étude au conseil de sécurité de l’ONU, la Cpso une fois mise en place va renforcer, la Cps et le système judiciaire et pénale de la Centrafrique.
Il sera en clair question de faire régner l’ordre et la justice sur toute l’étendue du territoire national afin de ramener la paix et la stabilité.