Le Ghana a décidé de poser les jalons d’une ouverture avec le reste de l’Afrique.
La commission mixte éducation, science et technologie du Parlement de la CEDEAO s’est retrouvée à Accra cette semaine. C’est dans le cadre d’une mission d’harmonisation des systèmes. Au cours de cette mission, la délégation a pris une décision importante.
Elle concerne l’ouverture à partir du 1er septembre 2017, de la frontière entre le Ghana et le Togo 24h/24. Important de noter aussi que les fouilles douanières allant de Lomé à Accra seront éliminées. C’est une décision bien accueillie parce qu’elle permettra la libre circulation des personnes et des biens et va promouvoir ainsi le commerce inter régional.
« Nous avons hérité de frontières coloniales, mais ensemble, nous pouvons franchir toutes les barrières économiques » a soutenu Dr Ameenah Burib Fakim. Il est le Vice-président du Ghana ; il a aussi fait comprendre que « la sous-région est plus ouverte à l’occident, aux pays extérieurs ».
Avec une bonne volonté politique, le vice-président du Ghana indique qu’il est possible d’éliminer cette crainte d’ouverture entre les pays de l’Afrique de l’Ouest.