L’imam Ismaël Oceni Ossa a marqué lundi son indignation et sa consternation sur l’attaque au couteau dont ont été victimes deux journalistes-reporters de la chaîne international National Geographic. D’origine danoise, ils ont été blessés le week-end dernier à Libreville.
« Ce fait ne doit pas être assimilable a l’islam », a dénoncé l’imam appelant le gouvernement à sévir avec les moyens nécessaires contre l’auteur de cette agression et ses supposés complices s’il venait en avoir. Au moment des faits, faut-il le rappeler, le sujet nigérien aurait hurlé : « Allahu akbar ».
Lors de son audition à la police judiciaire, il dira avoir commis cet acte ignoble en revanche aux attaques des Etats Unis contre les musulmans. Aussi, aurait-il ajouté, par ce que le Président américain Donald Trump a reconnu Jérusalem comme la capitale d’Israël au détriment de la Palestine et ce, contre l’avis de tous.
L’imam Ismaël Oceni Ossa n’a pas manqué de souligné que le Gabon demeure un havre de paix et qui n’a jamais failli à sa réputation de terre hospitalière ouvert à toutes et à tous. Raison pour laquelle le conseil supérieur des affaires islamiques du Gabon condamne fermement et ce, avec la dernière énergie cet acte ignoble, horrible et maladroit justifié soit disant au nom de l’islam. Il a aussi rassuré les missions diplomatiques accréditées dans le pays sur le fait que tout est mis en œuvre pour garantir l’équilibre normal des choses et qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter.
Tout en souhaitant prompte rétablissement aux deux journalistes sous la protection d’Allah le clément et miséricordieux, l’imam Ismaël Oceni Ossa a été appuyé dans ses propos par plusieurs autres imams ainsi que des membres du bureau du CSAIG présents à Libreville.
En ce moment, tous les yeux sont tournés vers le procureur de la République pour déterminer les circonstances de cet acte. Depuis quand est-il au Gabon ? Est-il venu avec un visa touristique ou bien de longue durée ? Quel était son itinéraire de départ ? Quelle activité exerçait-il avant de passer à l’acte? Où vivait-il à Libreville ? Quelle mosquée fréquentait-il ? Avait-il déjà manifesté des signes de radicalisation ? Avait-il des complices ? Sont des questions auxquelles l’enquête en cours pourra nous édifier.
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