Des milliers de personnes sont accueillies au Sénégal. Malgré tout, ses personnes vivent un calvaire total à cause de l’oubli des autorités.
Les réfugiés du Sénégal ne savent plus où donner la tête ; ils se plaignent d’un manque d’assistance concernant leur statut. Ils demandent l’aide des autorités étatiques pour la création des centres ou de foyers d’accueil pour les demandeurs vulnérables.
« La faiblesse notée est que le Sénégal n’a pas prévu de centres d’accueil pour les demandeurs les plus vulnérables, c’est-à-dire les femmes enceintes, les enfants non accompagnés et les personnes âgées », indique une source. Pour notre interlocuteur, cela peut être une entrave à la liberté de circulation et est à l’origine de la situation d’apatride pour de nombreux réfugiés ayant séjourné longtemps dans le pays.
Ce sont le plus souvent des réfugiés mauritaniens présents au Sénégal depuis 1989, année du conflit entre le Sénégal et la Mauritanie. Des conflits il y en a un peu partout en Afrique. Ce qui crée un mouvement des réfugiés.
Depuis le début des années 1990, nul n’ignore que la partie de l’Afrique sub-saharienne connue sous l’appellation de la « Région des Grands Lacs » connait un regain de conflits et une recrudescence de violations des droits de l’homme entretenus par les seigneurs de guerre.
C’est en 1990 que le Rwanda est entré dans une guerre qui depuis a enflammé toute la région. En définitive, des observateurs pensent que la recherche des solutions durables aux problèmes des réfugiés ne doit pas être vue seulement sous l’angle curatif comme on l’observe aujourd’hui, mais plutôt qu’elles devraient se faire accompagnées par des mesures préventives.
Le 20 juin de chaque année depuis 2001, est célébré la Journée mondiale des réfugiés. C’est une journée internationale ayant pour but de sensibiliser à la cause des réfugiés du monde.
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