Centrafrique : Le conflit veut faire du pays un no man land

Les rebelles en CentrafriqueLes rebelles en Centrafrique
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Un rapport du haut commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) rendu public le 15 septembre, à Genève, fait état de millions de déplacés à cause de la guerre.

Selon le HCR, plus de 1,1 millions de personnes ont fui les violences communautaires en Centrafrique depuis mai 2017. L’institution onusienne parle de  500.000 Centrafricains réfugiés à l’étranger alors que 600.000 autres se trouvent à proximité des frontières à l’intérieur du pays.

C’est donc 20% de la population centrafricaine qui a été contraint au déplacement à cause des violences communautaires dans le pays opposant des Chrétiens ( Anti-Balaka) aux Musulmanx ( Ex-Seleka). Bien que de nombreux efforts soient entrepris pour un retour à la paix, plusieurs groupes rebelles refusent de déposer les armes. Ce qui accentue l’insécurité dans le pays.

Les localités de Bria,  Bangassou, sont les principaux épicentres de la violence. Des morts sont déplorés tous les jours. L’aide humanitaire n’est pas assurée du fait de ces violences.

Rappelons que ces derniers temps les travailleurs humanitaires et casques bleus ont été tués. Ceci a d’ailleurs conduit de nombreuses ONG humanitaires à quitter le pays. Et, le HCR au regard de ces violences, redoute encore un afflux massif des réfugiés dans les pays voisins. Ce qui donne l’impression que la Centrafrique sera bientôt une terre sans habitant.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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