Le Venezuela est ce pays qui produit et exporte des barils de pétrole, mais dont la politique n’arrive pas à donner du bonheur à son peuple qui est obligé d’aller s’exiler dans d’autres pays de l’Amérique latine en attendant les jours meilleurs.
Depuis la mort de Hugo Chavez en 2013 et l’élection de Maduro, président actuel du Venezuela, les conflits latents entre les différentes personnalités américaines ont toujours le même credo d’un changement politique de régime. Ce à quoi beaucoup d’observateurs aujourd’hui voient l’ultime étape d’une escalade qui se solderait par une intervention militaire.
En 2015, Obama a prononcé des sanctions économiques croyant à un assouplissement de la politique du pays. En 2017, Trump est passé à la vitesse supérieure en les renforçant afin d’empêcher à la fois la production et l’exportation de l’or noir. Les résultats ont été catastrophiques par ces sanctions. La production va chuter, entraînant dans son sillage la production de la Colombie.
Du coup, les observateurs avertis y trouvent comme un crime contre l’humanité en se basant sur l’article 7 du statut de Rome. Ensuite, le Venezuela ne peut envisager rembourser sa dette publique extérieure ni celle de sa compagnie pétrolière. C’est un mélange de genres pour ce régime que l’on asphyxie et dont l’effondrement total est pour bientôt.
Ce qui est en jeu demeure l’empêchement du second mandat de Maduro d’autant que le choix des occidentaux se porte sur Guaido, jeune et devenu emblématique président de l’Assemblée avec qui ils veulent composer alors que l’armée a déjà fait allégeance au président sortant.
Il ne reste plus que l’option militaire, selon le président américain lors de son adresse à Miami. Il compte y déployer des milliers de marines, d’avions de combat et de chars d’assaut au Venezuela. Un seul bémol, la Croix-rouge ne semble pas coopérer à ces éventuelles frappes.
Donald Trump a fait stationner un porte-avions nucléaire et six navires de guerre au large des côtes de la Floride. On s’achemine lentement vers des bruits de bottes malgré la diplomatie balbutiante du Mexique et de l’Uruguay. L’homme est décidé à reproduire le schéma ayant conduit à la ruine de la Syrie.
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