Avocat et fervent défenseur des droits de l’homme, ce proche de Jean Ping s’inscrit en faux contre des manifestations visant à réclamer le départ d’Ali Bongo Ondimba.
On le savait virulent à l’endroit du régime de Libreville, mais il semble avoir pris ses distances vis-à-vis de ceux qui appellent à manifester en faveur d’une déclaration de la vacance du pouvoir au Gabon. Pour Me Fabien Méré, les ennuis de santé d’Ali Bongo Ondimba ne sauraient constituer un argument de poids pour un tel projet.
«Aujourd’hui au Gabon […], on prétend parler de vacance du pouvoir. Ce n’est pas ma façon de voir les choses […]. Nous ne pouvons pas parler de vacance de pouvoir parce que nous n’avons jamais reconnu Ali Bongo comme président de la République», regrette cet avocat au Barreau du Gabon et défenseur des droits de l’Homme. Ce proche de Jean Ping pense les choses autrement.
«On parle de la fin de la vacance du pouvoir parce que la Constitution de notre pays prévoit la vacance du pouvoir au cas où le président par quelques moyens possibles d’empêchement se trouverait dans l’incapacité d’exercer le pouvoir. Ce n’est pas Ali Bongo qui est concerné par cet article, mais Jean Ping. Voilà pourquoi nous parlons de la fin de la vacance de pouvoir», a-t-il poursuivi.
Une sortie qui illustre les parfaites dissensions qui animent l’opposition gabonaise sur la démarche à adopter.