L’Egypte considère la demande d’enquête de l’ONU sur la mort de Mohamed Morsi comme une tentative politisation d’une « mort naturelle ».
L’Egypte n’apprécie pas positivement la demande d’enquête formulée par l’ONU sur la mort de Mohamed Morsi, ancien président égyptien.
Rupert Colville, porte-parole du Haut-Commissariat aux droits de l’Homme, avait déclaré mardi 18 juin 2019 que « toute mort soudaine en prison doit être suivie d’une enquête rapide, impartiale, minutieuse et transparente menée par un organe indépendant afin de faire la lumière sur la cause du décès ».
Le porte-parole du ministère égyptien des Affaires étrangères, Ahmed Hafez, a dénoncé ce 19 juin « dans les termes les plus vifs » la demande onusienne. Il estime qu’il s’agit d’une « tentative délibérée pour politiser un cas de décès naturel ».
A noter que d’autres organisations de droits de l’homme comme Amnesty International et Human Rights Watch (HRW), ont aussi demandé une enquête « indépendante ».
En mars 2018, note RFI, une commission britannique indépendante, dirigée par le député conservateur Crispin Blunt, avait révélé que Mohamed Morsi était maintenu à l’isolement pendant 23 heures par jour. Le défunt souffrait d’antécédents diabétiques et d’insuffisance rénale.
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