Du mardi 17 au vendredi 19 septembre 2019, la capitale gabonaise abritera la 22ème Session du Comité des pêches pour l’Atlantique Centre Est (Copace). Au centre de ce conclave librevillois, le renforcement de la gestion durable des pêches.
Les travaux de la 22ème session du Comité pour l’Atlantique Centre Est (Copace) ont été ouverts par le ministre gabonais de la Pêche, Biendi Maganga Moussavou qu’accompagnait le ministre de l’Environnement, Pr. Lee White le mardi 17 septembre 2019. Ceci, en présence du Coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, Helder Muteia. Ils sont financés par l’Union Européenne en collaboration avec l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO).
Ces travaux permettront aux participants d’actualiser leurs connaissances sur le niveau d’exploitation des principaux stocks halieutiques dans les Etats membres, de partager les méthodes de gestion des aires de pêches marines et continentales, mais également d’évaluer les performances macro-économiques en matière piscicole, a indiqué Biendi Maganga Moussavou.
Le comité va, durant trois jours, se pencher sur les principales recommandations de la 21ème session, notamment l’évaluation indépendante des coûts et avantages devant aboutir à des propositions des pays membres pour améliorer le fonctionnement du Copace ; ainsi que sur les résultats d’intersession relatifs aux dernières évaluations du statut des stocks exploités dans la zone du Copace.
Les programmes d’appui en cours et à venir visant à renforcer les processus d’aménagement des pêcheries en vue d’une gestion plus rationnelle des ressources halieutiques et leurs chaines de valeur seront aussi abordés au cours de ces travaux.
Pour M. Biendi Maganga Moussavou, «C’est ensemble qu’en connaissance de nos ressources communes, nous pourrons lutter contre la pêche illégale, afin de la préserver pour les générations futures. La gestion adéquate des stocks à travers des plans d’aménagement des pêcheries marines est une nécessité».
Le Coordonnateur du Bureau sous régional de la FAO pour l’Afrique Centrale, Helder Muteia, s’est en outre intéressé à l’enjeu que représente aujourd’hui le renforcement de la gestion des ressources halieutiques à l’échelle planétaire.
«La situation mondiale des stocks de poissons exploités de manière non durable au plan biologique ne fait que croître depuis 45 ans. La proportion des stocks de poissons commerciaux évalués à un niveau biologiquement non durable est ainsi passée de 10% en 1974 à 33% en 2015», a-t-il fait savoir.
Cette dégradation tendancielle de la situation des ressources laisse planer, selon lui, de sérieuses menaces quant à la contribution durable de cette ressource naturelle pour le bien-être économique et social de millions d’individus bénéficiant directement ou indirectement des retombées de l’exploitation de ce secteur.
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