Dans un rapport publié mardi, le secrétaire général des Nations Unies déplore par ailleurs un «manque persistant de matériel et de formation» de la Force conjointe pour lutter contre le terrorisme dans la région.
«Depuis janvier, plus de 1.500 civils ont été tués au Mali et au Burkina Faso», indique le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, dans un rapport sur la situation au Sahel publié mardi. Ce rapport couvre la période de mai à octobre 2019.
Selon le patron de l’ONU, plus d’un million de personnes, soit deux fois plus que l’an dernier, sont déplacées à l’intérieur des frontières des cinq pays du Sahel en proie à l’escalade de la violence perpétrée par des groupes djihadistes.
«Les chiffres sont choquants», déplore-t-il. António Guterres regrette également un «manque persistant de matériel et de formation» de la Force militaire anti-djihadiste du G5 Sahel. Cette force constituée par les pays de la région pour lutter contre le terrorisme dans le Sahel a besoin «d’un soutien accru» pour mener à bien ses opérations, affirme-t-il.
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