Serait-ce une malédiction qui ne dit pas son nom? Quelques heures seulement après avoir acclamés les militaires pour avoir empêché le Parti Démocratique Gabonais (PDG) de « tripatouiller » les résultats des élections présidentielles, les gabonais pourraient se réveiller avec la gueule de bois. Et une dictature militaire en prime.
En effet, ce mercredi, alors qu’ils annulaient l’annonce des résultats à la télévision nationale, les généraux ont pris la décision, de garder le pouvoir pour une période indéterminée. Refusant ainsi de remettre le pouvoir à celui qui aurait officiellement gagné les élections. Le professeur Ondo Ossa. L’homme derrière qui s’est rangée une grande partie de l’opposition gabonaise.
Ainsi, pour certains, on pense que les gabonais sont condamnés à subir deux types de coups d’état :
- le coup d’état électoral par tripatouillage des résultats par le Parti Démocratique Gabonais.
- et le coup d’état militaire, avec la prise de pouvoir par la force par un membre du clan.
Une célèbre expression dit : on déshabille Paul pour habiller Jacques… celle-ci n’a jamais été aussi vraie qu’en l’état actuel de la situation politique du Gabon. Le régime de pouvoir passe d’Ali Bongo, à l’un de ses proches, qui n’est autre que son cousin, le général Oligui.
Selon le média Africa Intelligence, on dit du général Oligui, qu’il est proche de Pascaline Bongo, la demi soeur d’Ali Bongo. Cette dernière a quitté le pays ce mardi soir, soit la veille du coup d’état militaire. Le général Oligui aurait aussi conservé d’excellentes relations avec Omar Denis Junior Bongo. Le petit fils de Denis Sassou Nguesso.
A moins que les généraux remettent rapidement le pouvoir aux civils, il sera difficile d’apporter les réformes nécessaires au pays.
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