C’est ce que laisse penser la déclaration du Conseil national des rites et traditions du Gabon. Dans son allocution, Junior Xavier Ndong Ndong a demandé qu’à partir de ce jour, « tous ceux qui pratiquent les fétiches, les marabouts étrangers sur le territoire gabonais » doivent arrêter ou quitter le pays.
Une déclaration qui n’est pas sans rappeler la forte attraction d’une partie de la sphère politique pour les certains cultes et pratiques obscures censées apporter gloire et argent.
En 2020, en pleine crise politique, la panique s’est emparée des populations gabonaises alors que disparaissaient des enfants. Pointant du doigt « les élites commanditaires d’enlèvements et de crimes rituels ».
Créée pour parler des rites et traditions du Gabon, le Conseil national des rites et traditions du Gabon en deviendra « sa pierre angulaire ».
Les autorités gabonaises devront donc désormais s’atteler à évaluer les différents marabouts afin de juger lesquels sont considérés comme appliquant les rites gabonais. Et ceux qui ont été importés de l’étranger. Il faudra alors lever le voile sur certains rites. Et dévoiler les secrets d’initiation qui n’ont jamais été présenté en public.
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