Crise anglophone au Cameroun : Paris et Washington préoccupés par l’ampleur des violences

Bamenda, base des leaders anglophonesBamenda, base des leaders anglophones
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La France et les États-Unis ont publié en début de cette semaine des communiqués dans lesquels ils appellent à la retenue et condamnent les assassinats des civils et militaires.

La crise anglophone qui a abouti aux revendications sécessionnistes depuis plus d’un an aujourd’hui entraîne des violences. Malgré les efforts du gouvernement en vue d’apaiser la situation, et l’arrestation des leaders séparatistes, la violence n’a pas diminué, au contraire elle gagne en intensité.

Face à cette situation, les États-Unis et la France se disent davantage préoccupés. En début de cette semaine, l’ambassade des États-Unis à Yaoundé a commis un communiqué dans lequel elle déconseille à ses ressortissants de ne pas se rendre dans les régions anglophones du Cameroun sauf en cas de mission officielle. Ce communiqué a été suivi de celui du département d’État américain qui condamne les meurtres et assassinats des forces de défense et de sécurité ainsi que des civils. Le gouvernement américain en a également appelé à la retenue et au respect des droits de l’homme.

Jeudi dernier encore, le Quai d’Orsay (le ministère français des affaires étrangères), dans un communiqué, a réitéré son appel à l’arrêt des violences. Le gouvernement français, qui appelle tous les acteurs à la retenue tout en condamnant les violences, invite ceux-ci au dialogue. Un dialogue qui, selon Paris, permettra de répondre de manière pacifique et concertée, aux préoccupations de toutes les parties, dans le respect de l’unité et de l’intégrité du pays.

Le Cameroun est englué dans cette crise depuis plus d’un an. Aujourd’hui, plus un jour ne passe sans qu’un élément des forces de défense et de sécurité ne soit tué par les séparatistes qui visiblement ne sont pas prêt à dialoguer avec le gouvernement camerounais. De plus, les populations civiles sont prises en otage par ces séparatistes qui leur privent de leurs droits. Ainsi, l’armée, la police et la gendarmerie sont au front pour garantir la sécurité des personnes et des biens et empêcher que les régions du Nord-Ouest et Sud-ouest ne soient amputées au Cameroun.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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