On peut évaluer la qualité de la gouvernance et des institutions selon de nombreux critères. Au Sénégal, de nombreux observateurs avertis constatent avec force une mauvaise gouvernance du pays.
Certains pays en Afrique ont amélioré leur gouvernance par rapport au groupe témoin, pour quatre des cinq aspects pris en compte par les indicateurs de la gouvernance dans le monde, établis par la Banque Mondiale à savoir la maîtrise de la corruption, l’efficacité des pouvoirs publics, la stabilité politique, l’absence de violence, et la qualité de la réglementation.
Les réformes institutionnelles décisives engagées dans certains pays et les mesures prises pour améliorer les capacités institutionnelles se sont doublées d’une amélioration du climat des affaires. Plusieurs règles applicables aux entreprises témoignent que certains pays africains ont de faible revenu, comme ce fut le cas du Sénégal que la Banque Mondiale vient de reléguer au second plan. En outre, certains pays ont profité de leur espace budgétaire élargi pour investir dans l’éducation.
Une crise de légitimité au Sénégal
Le problème qui se pose aux démocraties sous les divers horizons s’est souvent analysé en termes de crise de la représentation, ou de façon plus globale, de crise de légitimité. Simone Goyard-fabre entrevoit ce problème en laissant entendre que la quasi-totalité des démocraties vivent de manière endémique des crises de légitimation.
Les sciences sociales doivent ainsi se pencher sur une telle problématique en tâtant le pouls de la démocratie par le truchement de variables et de dimensions déterminantes. Ces dernières donnent la part belle à la participation politique, sous ses diverses acceptions, et à l’ensemble des éléments qui définissent les compromis et accords de la société démocratique. L’intérêt accru pour les principes qui donnent corps à la bonne gouvernance, laquelle renvoie à la “gestion consciente des structures d’un régime donné avec l’objectif de promouvoir la légitimité du domaine public redevable de la qualité de la gouvernance, et propre à stimuler l’énergie sociale avec des règles stables”, s’inscrit non seulement dans ce débat mais aussi lève le voile sur la responsabilité du défaut de transparence et du manque de démocratie en général sur le bien- être des populations. Les dimensions sociales et économiques, autant que celles juridiques constituent des éléments décisifs dans l’appréciation des démocraties.
Mauvaise gouvernance au Sénégal
Aujourd’hui, force est de constater que les sénégalais se doutent de la démocratie de leur pays. On constate une mauvaise gouvernance dans de nombreuses institutions du pays. Une situation qui entrave la bonne marche du pays.
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