Les raisons ont été données mercredi par la haute juridiction du pays à Naïrobi, la capitale du Kenya.
Il y a environ trois semaines, la Cour suprême du Kenya invalidait l’élection du président Uruhu Kenyatta. La décision de la haute juridiction du pays révélait alors de l’inédit sur le continent africain. Le mercredi 20 septembre, la haute juridiction s’est justifiée en détail. Dans son raisonnement, elle accable plutôt la commission électorale pour sa gestion du scrutin.
La cour suprême parle en effet des révélations perturbantes, voire saisissantes. La Cour suprême reproche à la commission électorale d’avoir proclamé la victoire du président sortant avec 54, 27% des voix sur la base des procès-verbaux émanant des circonscriptions électorales sans avoir vérifié les procès-verbaux des bureaux de vote. Par conséquent, l’authenticité de ces résultats est douteuse.
Aussi, la Cour suprême reproche à la commission électorale d’avoir refusé à la haute juridiction d’accéder à ses serveurs pour vérifier les accusations de piratage formulé par l’opposition. Il faut souligner que Raila Odinga avait dénoncé le piratage des serveurs de la commission électorale par le pouvoir. La cour suprême pense que la commission électorale aurait dû mettre à cet effet en place des systèmes de transmission alternatifs.
Par ailleurs, les juges de la Cour suprême ont également noté l’absence de marques d’authentification ou de signature d’assesseurs sur de nombreux procès-verbaux rendus public par ladite commission.
Par conséquent, le président de la Cour suprême Kenyane, David Maraga pense que si la commission électorale n’avait rien à cacher elle aurait volontier fourni l’accès à ses serveurs informatiques et à l’historique de ses opérations, a-t-elle ajouté. Mais qu’a fait l’IEBC ? Elle a outrageusement désobéi à la Cour vis-à-vis de cette question cruciale. Le président de la haute Cour Kenyane fait savoir que c’est sur ces faits qu’il a été obligé d’invalider l’élection du président Uruhu Kenyatta.
Car, elle a conclu que le système informatique a été infiltré et compromis, et que les informations s’y trouvant ont été modifiées, ou que des responsables de commission électorale eux-mêmes ont modifié ces informations.
Ayant fixé la nouvelle présidentielle au 17 octobre, la Cour suprême indique également que le délai est trop court compte tenu des dissonances observées entre l’opposition et le pouvoir. Raila Odinga lui exige que les membres de la commission électorale démissionnent ou qu’ils soient mutés. Tandis que le président Kenyatta refuse.
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