La vie de l’Eglise et de la société est un sujet phare au Tchad. Compte tenu de tout cela, les évêques du pays discutent pour trouver ensemble une issue heureuse. Apparemment, la pratique de la Diya semble diviser les Tchadiens.
Les tchadiens n’arrivent pas à s’entendre sur cette Diya, et cela peut affecter sans nul doute la paix sociale dans le pays. Pourtant, les autorités tchadiennes font des efforts dans ce sens pour sauver la face. « La Diya nous divise, elle porte un préjudice sur la paix sociale et les efforts faits pour restaurer l’Etat de droit, et ruine l’économie des communautés », constate Abbé Yves Allaghomi, secrétaire général de la conférence épiscopale du Tchad.
Pour cela, il faudrait au plus vite pressé trouver une solution ; c’est le souhait des évêques Tchadiens. C’est pourquoi, ils demandent l’appui des autorités tchadiennes. En ce sens, ils veulent « que cette pratique ne soit pas imposée à une communauté où elle n’est pas de tradition ».
« Nous leur demandons aussi de restaurer l’autorité judiciaire et de dissoudre les accords inter-communautaires pris pour l’application de la Diya, car cette pratique développe des rancœurs inter-communautaires », plaident les évêques du Tchad par la voix de l’Abbé Yves Allaghomi.
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