Mise en place d’un organe de transition: Le procureur saisi par le gouvernement ivoirien

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Les auteurs et complices de la mise en place d’un organe de transition au lendemain de l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire seront traduits en justice.

Le gouvernement condamne la mise en place par l’opposition d’un « organe de transition devant se substituer aux institutions républicaines légalement établies ».

Dans une déclaration lue mardi par le ministre de la Justice, Sansan Kambilé, il s’agit d’un « acte de sédition » de l’opposition dans le pays et que cela constitue une « infraction »

Il faut rappeler que les deux candidats de l’opposition Pascal Affi N’guessan (FPI) et Henri Konan Bédié (PDCI) ont rejeté d’avance les résultats du scrutin de samedi.

Le gouvernement « condamne avec la plus grande fermeté cet acte de sédition » et affirme avoir saisi le procureur près le Tribunal de 1ère Instance d’Abidjan afin que soient « traduits devant les tribunaux les auteurs et les complices de ces infractions ».

La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé mardi la réélection d’Alassane Ouattara dès le premier tour du scrutin avec 94,27% des voix pour un taux de participation estimée à 53,90%.

LIRE aussi: Côte d’Ivoire : Les électeurs appelés aux urnes pour l’élection du président

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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