Prévention de crimes de génocide en Centrafrique : L’ONU aux côtés du gouvernement

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En visite de travail depuis le 7 juin 2017, l’experte indépendante de l’Organisation des  Nations Unies (ONU) sur les droits de l’homme, Marie Thérèse Kéita Bokoum s’est réjouie de la mise en place d’un comité national de lutte contre les crimes de guerre et crimes contre l’humanité.

La Centrafrique est au bord de l’implosion depuis le retrait des forces françaises de l’opération Sangaris. On redoute aujourd’hui une instabilité généralisée.  Les cas de viols et abus sexuels sont légion. A cela, il faut ajouter la famine qui menace de milliers d’enfants.

Pour prévenir des crimes à grande échelle, et barrer la route à toute forme de violence, le gouvernement Centrafricain a mis sur pied un comité de lutte contre le génocide. Ledit comité combat également les crimes de guerre et crimes contre l’humanité. L’initiative du gouvernement a été saluée par l’ONU.

Ainsi, cela  été fait par la voix de l’experte indépendante sur la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Marie Thérèse Keita Bokoum, l’ONU va soutenir ledit comité. Par ailleurs, l’institution internationale souhaite que ce comité ait des antennes sur toute l’étendue du territoire. Les populations doivent s’impliquer profondément dans la prévention contre toutes sortes de crimes.

Car, Marie Thérèse Keïta Bokoum estime que la mission de ce comité est vitale pour la survie des populations centrafricaines. Au terme de sa mission le 16 juin prochain, l’experte indépendante des Nations Onu va évaluer la situation des droits de l’homme en Centrafrique. Elle formulera des recommandations susceptibles de renforcer la coopération technique dans le domaine de la protection et de la promotion des droits de l’homme au pays de Touadéra.

En outre, la mission Keïta Bokoum intervient au lendemain de l’appel lancé par  le secrétaire général des Nations Unies. Antonio Guterres veut barrer la voix aux rebelles Ougandais de la LRA. En effet, c’est une sorte d’alerte que lance Antonio Guterres à l’endroit de la communauté internationale et du gouvernement centrafricain. Il faut d’empêcher ces rebelles de profiter du vide crée par le départ des troupes de l’armée régulière Ougandaise et des forces américaines dans le sud du pays. Le groupe Prévention de génocide en Centrafrique s’était dit préoccupé au plus haut point par la situation sécuritaire et humanitaire en Centrafrique. Une situation de plus en plus instable laisse libre cour au génocide.

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Destin Mballa
Destin Mballa, journaliste camerounais.

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