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RDC : Les opposants réclament les élections présidentielles pour fin 2016

Joseph Kabila

Joseph Kabila

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Les opposants congolais vont organiser des manifestations le 31 juillet prochain, pour exiger la tenue des élections présidentielles cette fin d’année. Ils se basent sur la constitution. L’annonce a été faite par Charles Mwando Nsimba, un des dirigeants du Rassemblement des forces politiques et sociales de la RDC acquises au changement.

A la l’occasion d’une conférence à Kinshasa, Charles Mwando Nsimba a invité ses alliés de l’opposition à manifester cette fin du mois de juillet. Ils veulent que soient organisées dans les délais prévus par la constitution, le scrutin présidentiel. Une élection qui permettra de désigner le successeur de Joseph Kabila.

Pour la journée du 31 juillet M. Mwando Nsimba dit que le message sera clair. « Il s’agira de dire au monde entier que le peuple congolais tient à sa Constitution et ne veut plus de régime tyrannique ».

Cette conférence organisée lundi par l’opposition, avait pour but la restitution des travaux du conclave de Genval près de Bruxelles. Organisé en juin dernier à l’initiative de l’opposant Étienne Tshisekedi, président de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

La grogne de l’opposition congolaise survient du fait que, le Président de la République semble vouloir rester au pouvoir. Et pourtant, la loi est claire. Il ne peut pas faire plus de deux mandants. Déjà en 2011, sa réélection a été contestée par l’opposition. Ça sera le début d’une grande crise qui continue jusqu’aujourd’hui.

M. Kabila s’accroche à la décision de la Cour constitutionnelle. Elle l’a autorisé de rester au pouvoir, jusqu’à l’installation du nouveau président. Depuis, plus rien n’avance. Le chef de l’Etat veut désormais retarder les choses. L’opposition aussi ne baisse pas les bras.

La crise politique s’accentue parce que jusque-là, aucune date n’a encore été fixée pour cette élection. Bien que la constitution prévoie que le scrutin soit organisé trois mois avant la fin du mandat du président en exercice.

« Le Rassemblement », est une plate-forme regroupant des anciens et nouveaux membres de l’opposition. On cite surtout ceux du G7, formation politique qui soutient la candidature de Moïse Katumbi. L’opposant qui séjourne actuellement à l’étranger, est poursuivi pour atteinte à la sûreté de l’État. Un procès politique, dit-il.

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