Mathieu Cloweda : « La corruption détruit le tissu social de nos communautés »

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Pour Mathieu Cloweda, directeur du PNUD, le monde des affaires peut prendre des mesures positives en faisant progresser les réformes juridiques et réglementaires ainsi que la transparence.

Le patron du PNUD se prononçait sur la corruption au Sénégal, en marge d’un atelier qui a eu lieu hier. « Le secteur privé peut également promouvoir une gouvernance d’entreprise améliorée. L’Agenda 2030 reste aujourd’hui le meilleur outil de la communauté internationale pour construire un monde de prospérité, de paix et de développement pour tous », dit-il.

En évoquant la question de la corruption, notre interlocuteur a soutenu qu’il est ici question de susciter le besoin d’une appropriation de nouvelles approches et stratégies pour repenser la lutte contre la corruption. Pour Mathieu Cloweda, la corruption détruit le tissu social de nos communautés, affaiblit la primauté du droit  et érode également la qualité de vie des populations.

« Repenser la lutte contre la corruption au Sénégal » a été le thème de cet atelier qui s’est tenu dans un grand hôtel de la place. On peut dire sans se tromper en indiquant que la mauvaise gouvernance et la corruption sont deux fléaux qui nuisent à l’émergence de l’Afrique sur le plan économique, politique et social. Qu’est-ce que la mauvaise gouvernance? Qu’est-ce que la corruption? Comment ces deux fléaux évoluent-ils? Et comment y remédier? Voila les grandes questions auxquelles nous sommes appelés à en débattre avec toute la jeunesse africaine qui se trouve être la première victime dans un système ou ce sont ces deux fléaux qui dominent.

Pour remédier d’abord à la mauvaise gouvernance le peuple doit apprendre à sanctionner ses leaders politiques par « un vote sanction », le peuple doit sortir manifester contre toutes les politiques politiciennes menées par les gouvernements.  Et au niveau des populations africaines c’est de ne plus s’adonner a cette pratique, c’est suivre et dénoncer à son niveau les cas de corruption, que chaque jeune en discute avec ses amis, que chaque père de famille en discute aussi avec sa famille, que chaque chef de tribu, province fasse la même chose.

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Mapote Gaye
Mapote Gaye journaliste Sénégalais Consultant. Formateur en communication, Marketing et Management

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