Le nombre de militaires français Afrique, tout un mystère

L'armée française en AfriqueL'armée française en Afrique
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La présence militaire française en Afrique se base en grande partie sur des accords de défense signés pour la plupart très discrètement. A l’époque coloniale, c’était en échange des indépendances du début des années 60, ou des années 70 pour ce qui est de Djibouti et des Comores.

Si certains éléments de ces accords ont fini par être révélés, l’opacité continue néanmoins de régner concernant leur contenu précis. Le nombre de militaires demeure aussi un mystère. Le colonisateur est toujours présent. Il est là, il vous guette.

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Principal outil de contrôle de l’Afrique, ils sont plus de 10 000 militaires français actuellement déployés en Afrique. Près de la moitié appartient aux forces pré-positionnées, réparties sur trois bases permanentes : 2 900 soldats à Djibouti (contrôle de la mer Rouge). 1 150 au Sénégal (base maritime). 800 au Gabon (plate-forme aérienne des opérations françaises en Afrique).

Les autres militaires participent à des « opérations extérieures » (Opex). Les principales sont : L’opération Licorne en Côte d’Ivoire (2 400 soldats depuis 2002). L’opération Epervier au Tchad (1 200 militaires, depuis 1986) – ces deux dernières opérations sont en passe de devenir des bases permanentes, compte-tenu de leur durées -, l’opération Eufor, force européenne au Tchad et en République Centrafricaine (450 soldats en 2007, bientôt 2100, certains ayant le double statut Epervier/Eufor).

L’opération Boali en République centrafricaine (400 en 2008), puis l’opération Sangaris en 2013 toujours en cours. L’opération serval au Mali en 2013 les militaires françaises engagés étaient de 1800 hommes.

En 2014, il est décidé de remplacer les opérations Épervier et Serval par l’opération Barkhane, qui est officiellement lancée le 1er août en appui aux pays partenaires de la bande sahélo-saharienne, avec la mission de lutter contre les groupes jihadistes et d’empêcher la constitution de sanctuaires terroristes dont le quartier-général est établi à N’Djamena.

Dans sa dernière lettre, Mouammar Kadhafi a fait savoir qu’il n’avait jamais réussi à obtenir la totalité des accords et leurs clauses secrètes. Ces accords sont interprétés assez librement par l’exécutif français en fonction de ses intérêts.

De manière générale, leur contenu est le suivant : garantie de protection de l’armée française contre un agresseur extérieur ; aide à la répression de mouvements de rébellion ; rétablissement d’une situation interne « périlleuse », avec exfiltration du chef de l’Etat en cas de besoin.

Au delà de tous ces éléments, la France continue à avoir la main mise sur ses anciennes colonies à travers ces troupes. Ces militaires sont là comme des gendarmes qui surveillent.

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William Tambwe
William Tambwe, chroniqueur et éditorialiste pour Africtelegraph.

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