C’est à partir de juillet 2020 que la Zone de libre-échange économique continentale africaine (ZLECA) sera opérationnelle. Les chefs d’Etat africains ont été fermes sur la question lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine, à Niamey en juillet dernier.
Quelques jours avant cette date, le Nigeria, le Bénin, le Gabon et la Guinée-Equatoriale sont devenus, les derniers pays à rejoindre ce qui est présenté comme le plus grand marché intégré au monde. Seule l’Erythrée n’a pas encore rejoint l’initiative.
Reste à poursuivre les négociations et finaliser l’harmonisation des législations nationales visant à faciliter la mise en œuvre effective de la ZLECA.
Alors que le Ghana a été choisi pour abriter le secrétariat permanent de l’institution, d’autres points importants tels que la date exacte de l’abaissement des droits de douane, la définition des produits exemptés de droits de douane, les règles de concurrence et les mécanismes d’arbitrage qui s’appliqueront en cas de conflit doivent également être définis.
« Je suis d’accord avec la proposition du Conseil exécutif de désigner le Ghana comme notre choix d’accueillir le secrétariat de la ZLECA. Notre tâche est maintenant de finaliser les négociations et les instruments opérationnels restants en temps opportun », s’est réjoui Paul Kagame, président du Rwanda.