Selon le rapport 2018 de de la Zone franc, publié par la direction générale du Trésor français, trop peu diversifiées et industrialisées, les économies de la Zone demeurent fortement exposées aux chocs des termes de l’échange, notamment en lien avec les prix internationaux des matières premières.
Entre autres handicaps au développement selon le document, un climat des
affaires incertain, l’insuffisante qualité de l’éducation et les problématiques
de gouvernance et de qualité de la dépense publique.
Beaucoup plus complexe est la situation au Sahel. Certains pays de cette région
sont confrontés de manière persistante à un environnement sécuritaire dégradé
ainsi qu’aux effets du réchauffement climatique, souligne l’institution.
Le manque global d’infrastructures et l’éloignement des grands marchés qui pénalisent l’insertion des économies de la Zone franc dans les chaînes de valeur internationales s’ajoutent à ces enjeux particulièrement sensibles,.
Les gouvernements de la zone ont adopté des stratégies de développement
de long terme pour faire face à ces handicaps structurels. C’est ainsi qu’ils
ont orienté leur action vers la création de conditions favorables à une
croissance inclusive et durable. Cela, en visant par exemple à diversifier la
production, à améliorer l’environnement des affaires, à stimuler la
compétitivité des économies locales et à assainir les finances publiques.
De bons points, selon le rapport. Il apprécie aussi l’avènement des stratégies
adoptées par les pays à travers les programmes économiques et financiers mis en
œuvre avec l’appui du Fonds monétaire international (FMI), des institutions
financières internationales et des partenaires extérieurs, dont la France.
Des actions salutaires, il faut aussi relever les initiatives coordonnées entre les pays de la Zone franc ou au sein des différentes sous-régions. Ce, du fait qu’elles sont appelées à jouer un rôle grandissant afin de favoriser le développement économique en soutien aux stratégies nationales de long terme.