Désormais, la délivrance de visas aux représentants de médias étrangers désirant séjourner sur le territoire gabonais est conditionnée par la présentation préalable, d’une accréditation dûment signée du ministre de la Communication.
Les procédures d’entrée des journalistes étrangers au Gabon sont devenues très strictes. Selon les autorités, la délivrance de visas aux représentants de médias étrangers désirant séjourner sur le territoire gabonais est désormais conditionnée par la présentation préalable, d’une accréditation dûment signée du ministre de la Communication.
Par cette décision du gouvernement gabonais, certains confrères étrangers, contactés, ont déclaré que les nouvelles mesures de délivrance de visas les inquiètent étant donné que les raisons de cette mesure ne sont pas connues, mais transmise dans les représentations diplomatiques et postes consulaires de la République gabonaise, le 21 octobre dernier. Le ministère des Affaires étrangères précise que la mise en application de cette mesure ne saurait souffrir d’aucune dérogation. «La délivrance de visas aux représentants de média étrangers désirant séjourner sur le territoire gabonais est désormais conditionnée par la présentation préalable, d’une accréditation dûment signée du ministre de la Communication», a fait observer le secrétariat général du ministère des Affaires étrangères.
Espérons qu’à cette allure, le Gabon ne va pas reculer dans le classement des “Pays dits Emergents” dont la liberté de la presse est un des critères mesuré et exigé.
Apres une élection présidentielle mouvementée, pendant laquelle certains medias, aussi bien étrangers que locaux, ont parfois été accusés de prendre partie pour un camp ou pour un autre, le gouvernement a finalement décidé d’adopter des nouvelles modalités de délivrances de visas aux journalistes étrangers désirant se rendre au Gabon.
Toute chose qui n’est pas restée sans susciter des interrogations autour de ce qui peut apparaître comme une mesure ciblée. La décision des autorités gabonaises est peut être justifiée par rapport au rôle joué par les médias occidentaux lors de l’élection présidentielle du 27 août 2016, notamment les médias français qui ont montré un penchant pour l’opposition gabonaise. Une attitude qui a failli déstabiliser le pays.
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