La qualité de service des communications fournie en Afrique francophone est généralement considérée comme mauvaise: coupures d’appel, perte de réseau, intrusions dans les conversations, surfacturation sont autant de problèmes rencontrés par les consommateurs.
Les grands groupes internationaux comme Bharti Airtel, Millicom (Tigo), Orange, MTN, Bintel (Azur) sont tous pointés du doigt pour faire leur beurre sur le dos des africains! Mais faut-il rééllement les acculer ou se retourner vers les associations de consommateurs et les régulateurs qui ont la charge de surveiller la qualité de service.
Il faut que le consommateur ait ce pourquoi il paye. C’est loin d’être le cas aujourd’hui!
Prenons l’exemple du Gabon: L’Autorité de Régulation vient de mettre au pas les 4 opérateurs en menaçant de leur retirer leur licence si le niveau minimum de qualité de service n’était pas rétabli sous 60 jours! Il semblerait que Monsieur Lin Mombo, Président du Conseil de Régulation (ARCEP) n’ait plus d’autres alternatives malgré les multiples mises en demeure et pénalités émises.
Il n’y a pas si longtemps, l’Autorité de Régulation au Nigéria infligeait une amende record de 5,2 milliards de dollars (3.000 milliards de francs CFA!) à MTN, pour non identification de sa base d’abonnées. Du jamais vu!
Il est clair que ce type de comportement de la part des opérateurs ne se seraient jamais vu dans les pays occidentaux. Il apparait donc évident que ces derniers profitent du manque d’expérience des régulateurs pour leur en mettre plein la vue. Et même réclamer certaines fois tout bonnement la fermeture de ces derniers!
Certains consommateurs, pessimistes, s’amusent même à dire que ces opérateurs apprenti-sorciers, devraient se concentrer sur les communications voix et maitriser la capacité de leur réseau à passer des « appels normaux » avant de vouloir proposer des services supplémentaires tels que la 3G ou la 4G. N’auraient ils pas tort? En effet, très souvent, nous constatons une forte dégradation de la qualité de services suite au passage à des technologies haut-débits, non maitrisés, et dont les réseaux ne sont pas dimensionnés pour recevoir les traffics de données supplémentaires engendrés! C’est aussi le cas en Europe.
Et vous, êtes vous satisfaits de la qualité des communications dans votre pays?