Suite aux bombardements survenus après les attaques des quartiers situés au sud de Brazzaville, la capitale congolaise, le 4 avril par les ex-combattants ninjas du Congo, Guy- Brice Parfait Kolélas, le candidat de l’opposition arrivé en deuxième position à l’élection présidentielle du 20 mars au Congo, réclame une enquête parlementaire dite « impartiale » afin de rétablir les faits et punir les auteurs de ces actes qui auraient officiellement causés la mort de 17 personnes au total.
Le membre de l’opposition, Guy- Brice Parfait Kolélas, déclaré deuxième lors de la dernière élection présidentielle congolaise, dit avoir déposé une demande d’enquête parlementaire pour faire la lumière sur les bombardements survenus ce mois d’avril à Brazzaville, qui ont occasionné, selon le gouvernement, 17 morts. L’ONG catholique Caritas signale pour sa part près de 2.000 personnes déplacées à l’intérieur du Pool et à Brazzaville.
M. Kolélas souhaite également à travers cette demande d’enquête, que tous les tous les fils du Congo se réunissent et dialoguent tout en rappelant, « qu’on cesse de faire du Pool un terrain de chasse ». Face à tous ces actes de violences post-électorales, qui selon le gouvernement sont les résultats des exactions causées par les ninjas accusés d’avoir attaqué une position de l’armée et incendié au moins quatre commissariats de police, les membres de la société civile congolaise, à l’instar de Mgr Louis Porella-Mbuyu, évêque de Kinkala (dans le Pool), ont appelé au rétablissement de la paix dans le pays.
« Que la paix revienne et que les populations puissent retrouver leur tranquillité, vivent tranquillement en pensant à leur avenir», a-t-il lancé.
Notons que ces actes d’insécurité sont nés de la contestation de la réélection de Dénis Sassou Nguesso par les opposants. Le président qui a été investi le 16 avril dernier, entame un autre quinquennat après 32 ans au pouvoir.
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