Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a annoncé le 29 avril 2016 lors d’une visite dans la capitale ivoirienne que « cet été les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) passeront de 500 à 900 hommes et constitueront la Base opérationnelle avancée de la façade Ouest de l’Afrique ».
Afin de faire face aux menaces terroristes croissantes en Afrique de l’Ouest, notamment en Côte d’Ivoire, le gouvernement français a prévu ramener dès l’été prochain, l’effectif de ses forces armées présentes dans ce pays, de 500 à 900 hommes. Cette augmentation déjà prévue dans la loi de programmation militaire se voit presqu’anticipée parce que le vœu des deux pays est d’éviter un éventuel autre acte terroriste semblable à celui perpétré à la plage du Grand Bassam, près d’Abidjan en mars dernier.
Ces nouvelles troupes pourront être envoyées en renfort au Sahel ou se joindre à l’opération de Barkhane et celle de Sangaris en Centrafrique avec les moyens offerts par le port et l’aéroport international d’Abidjan.
D’après Jean-Yves Le Drian, près de 600 militaires ivoiriens se font former par an par leurs homologues français afin de reconstituer également l’armée ivoirienne. Ce qui pour ce dernier pourra assurer la stabilité et la prospérité du pays après les troubles survenus en 2011. Il faut également relever que ces troupes peuvent venir en appui à l’armée française lors des opérations précises comme la force Barkhane au Sahel et bien d’autres crises.
Rappelons que les Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI) ont succédé en janvier 2015 à la force Licorne, qui éventuellement a fait face à plusieurs crises en Côte d’Ivoire, dont la bataille d’Abidjan. Le déploiement de nouveaux agents de cette armée au pays de Laurent Gbagbo fera que la base d’Abidjan soit un des trois réservoirs de troupes françaises dans le monde à coté de celui de Djibouti et des Emirats arabes unis.
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