Après trois années de crise, l’assemblée nationale centrafricaine a fait sa rentrée le 3 mai 2016 avec un déficit de 12 députés qui seront par ailleurs élus le 13 mai prochain au cours des législatives partielles.
Pour cette nouvelle étape dans la sortie de crise en République Centrafricaine (RCA), le Conseil national de transition se retirera pour laisser place à l’Assemblée nationale qui accueillera un supplément de 12 députés qui seront élus dans les dix prochains jours.
Le 3 mai dernier, le doyen des députés aux commandes de la présidence de l’institution pour quelques jours a assuré la mise en place d’un bureau et la constitution des commissions permanentes.
Présenté comme favori, Thierry Vackat devra concourir avec plusieurs anciens candidats à la présidentielle comme Martin Ziguélé ou Karim Meckassoua, mais aussi, Timoléon Mbaikoua ou l’ancienne ministre et députée de Markounda, Béatrice Epaye.
Le futur président de l’Assemblée nationale, une fois élu devra convoquer le Parlement en session ordinaire et dans un délai de 90 jours, il fera intervenir les recommandations prévues dans le discours de politique générale du Premier ministre.
Il sera finalement élu en fin de semaine par les parlementaires à l’issu d’un suffrage universel conformément à la règlementation.
Pour l’instant, un seul est sorti du bois, Thierry Vackat. Mais beaucoup prêtent également des intentions à plusieurs anciens candidats à la présidentielle. D’autres pourraient aussi tenter leur chance.