RDC : Moïse Katumbi en convalescence à Londres

Les avocats de l’opposant congolais, Moïse Katumbi, ont annoncé dimanche que leur client se trouvait déjà à Londres (Grande Bretagne) où il va passer un moment de convalescence après avoir suivi un traitement en Afrique du Sud.

« Moïse Katumbi est parti de Johannesburg vendredi et a atterri à Londres samedi. Il va rentrer au Congo mais on ne sait pas encore quand », a déclaré Me Georges Kapiamba du collectif des avocats de Moïse Katumbi, dont la santé est actuellement fragile et qui a été proclamé, candidat de l’opposition pour la prochaine élection présidentielle prévue cette fin d’année en RDC. Un procès est en cours contre lui à Lubumbashi, les autorités congolaises l’accusent d’atteinte à l’intégrité de l’Etat.

Parti le 20 mai en Afrique du Sud pour des raisons de santé, Moïse Katumbi, le candidat commun de l’opposition congolaise est sorti de l’hôpital et a opté d’aller passer sa période de convalescence à Londres avant de reprendre les activités laissées en suspend en RDC.

Selon un de ses proches, il est sorti de l’hôpital et est en meilleure forme. Mais il préfère pour l’instant se reposer comme le lui ont recommandé ses médecins.

Son épouse, Carine Katumbi, qui l’avait accompagné la semaine dernière en Afrique du Sud, est quant à elle, rentrée à Lubumbashi (Sud-Est).

Certaines sources ont révélé qu’en Afrique du Sud, l’homme d’affaires avait reçu une visite d’inconnus, qualifiée de « suspecte » par la sécurité de l’hôpital qui l’a ensuite déplacé.

Il est accusé par le gouvernement congolais, d’atteinte à la sûreté de l’État et son déplacement a éventuellement soulevé beaucoup de débats. Les autorités congolaises qui avaient d’ailleurs autorisé ce voyage pour des soins médicaux, lui ont exigé de ne pas s’exprimer bruyamment sur le dossier encore entre les mains de la justice.

Signalons que l’opposition et le pouvoir congolais n’ont toujours pas trouvé un terrain d’entente quant à la gestion de la période pré-électorale dont l’issue est de plus en plus incertaine à côté d’un camp présidentiel qui, selon les opposants, veut s’éterniser au pouvoir et semble ne pas vouloir arrêter son mandat cette fin d’année, comme prévu normalement par la constitution.

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