Sur invitation d’Etienne Tshisekedi, le leader historique de l’ l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS, opposition), des leaders de l’opposition congolaise se réunissent à Bruxelles les 8 et 9 juin 2016, pour mettre en place une stratégie commune permettant de réclamer la tenue des élections présidentielles cette fin d’année comme prévu par la Constitution.
L’opposant Etienne Tshisekedi a invité ses pairs à se réunir à Bruxelles, la capitale belge, les 8 et 9 juin 2016, afin de trouver ensemble un consensus qui amènera les autorités congolaises à organiser les élections présidentielles dans les délais fixés par la constitution. C’est-à-dire cette fin d’année 2016.
Autour du leader de l’UDPS, plusieurs autres acteurs de l’opposition ont répondu présents, notamment Christophe Lutundula de l’ADP et Olivier Kamitatu de l’ARC entre autres pour le G7, Martin Fayulu et Patrick Mayombe pour la Dynamique de l’opposition. Si l’on aurait aperçu des proches de Moïse Katumbi, la participation de Vital Kamerhe de l’UNC par contre reste quasi incertaine.
Les discussions préliminaires qui ont commencé le 8 juin, se font à huis clos à Bruxelles avec les cinq représentants de chaque formation et l’ouverture officielle de la rencontre ne devrait avoir lieu que lorsque les différentes commissions auront adopté l’ordre du jour.
Par ce rassemblement, Olivier Kamitatu membre du G7, estime qu’il s’agit là, « de montrer au peuple congolais que l’opposition peut se rassembler et convenir d’une stratégie commune en vue de l’alternance en RDC. Pourtant, les discussions de ce matin sont la preuve de certaines dissensions. »
La Dynamique de l’opposition en particulier, confie vouloir clarifier l’ordre du jour du conclave, par contre de certaines sources proches, l’on apprend que les enjeux principaux sont de définir la position de l’opposition pour sa participation au dialogue pour le calendrier électoral proposé par le président Joseph Kabila et la question de l’alternance initiée par l’opposition.
En rappel, la constitution interdit au président Kabila de briguer un autre mandat après l’actuel. Par ailleurs, la cour constitutionnelle, interprétant la loi, a accordé à ce dernier de rester en fonction, au-delà de la fin de son mandat prévue fin 2016, au cas où les élections n’auraient pas lieu pour désigner son successeur.