Les opposants et détracteurs du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, sont invités à orienter leur débat vers d’autres sujets, car, selon son avocate Me Claude Dumont Beghi, la conformité de l’acte de naissance du président gabonais a été bel et bien établie par les autorités françaises.
« Mais l’histoire de l’état civil, elle est terminée, elle n’existe pas. C’est les rumeurs qui continuent. Lisez les décisions de justice et vous verrez qu’il n’y a aucune affaire concernant l’état civil du chef de l’Etat. Et puis vous avez sur internet l’acte de Nantes, lisez-le, regardez s’il y a une quelconque rature, s’il y a un quelconque problème», a expliqué Me Claude Dumont Beghi, l’avocate d’Ali Bongo Ondimba, au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé le week-end dernier à Libreville.
A quelques mois des élections présidentielles, la question de la conformité de l’acte de naissance du chef de l’Etat gabonais, Ali Bongo Ondimba, reste d’actualité dans les débats de l’opposition. Casimir Oyé Mba, l’un des candidats à la prochaine élection présidentielle, appelait encore à travers une radio française, les autres candidats à faire invalider la candidature de l’actuel président gabonais dont l’avocate a estimé le débat sur la pièce d’Etat-civil, clos.
« Cet acte de naissance complet est entre les mains de l’autorité française qui a déjà répondu oui, c’est l’acte d’état civil du chef de l’Etat. Qu’est-ce que vous voulez de plus ? », a martelé la juriste.
L’avocate a terminé sa conférence de presse, en demandant aux contestataires de produire des contre-épreuves afin de soutenir leurs arguments.
« L’acte de Nantes est incontestable. Comment un acte d’état civil établi en 1959, entre les mains de l’autorité française depuis 1960, pourrait être considéré comme un faux ? C’est absurde », a-t-elle conclu.
A propos de cette affaire de l’acte de naissance du président Ali Bongo Ondimba, l’opposition est divisée. Pour les uns, il faut clarifier cette affaire avant d’aller à l’élection présidentielle que la Commission élection nationale autonome et permanente a fixée au 27 août 2016, et pour les autres il faut aller directement aux élections.