Des analystes réunis en comité à Genève (Suisse), en collaboration avec des agences onusiennes et des ONG, viennent de publier un rapport qui annonce de sombres jours pour la RDC, avec des actes de violence pires que ceux qu’a déjà connu le pays et semblables à ceux qui ont affaibli le Burundi voisin.
A l’approche des élections présidentielles qui doivent normalement se tenir en novembre 2016 mais, que le gouvernement ne semble visiblement pas prêt à organiser, des analystes de la société civile dressent un rapport qui présente la République Démocratique du Congo (RDC) comme un pays vulnérable aux violences et dont l’avenir est de plus en plus incertain à cause des tensions politiques entre l’opposition et le pouvoir, sans omettre une éventuelle crise médicale causée par l’épidémie de choléra qui fait rage dans ce pays depuis quelques mois.
Les capacités des agences humanitaires déployées dans les différentes zones du pays et dont la majorité des acteurs se trouvent dans la zone de Kivu, restent réduites face aux situations de crise, à l’exemple des difficultés d’accès par la route dans les régions les plus reculées.
Le comité souligne également que ces agences manquent de fonds alloués au plan d’action humanitaire pour 2016.
A la crise politique et humanitaire, le rapport ajoute la détérioration de la situation médicale via l’épidémie de choléra qui a déjà atteint la zone Est du pays, faisant ainsi 140 morts depuis janvier dernier.
Toutefois, l’on souhaite ne pas en arriver à la situation meurtrière qu’a connue le Burundi. Les analystes craignent ainsi que les arrestations arbitraires et le musellement de l’opposition s’amplifient.
Les nouvelles opérations militaires des forces congolaises contre les groupes rebelles, dans la région du Kivu, accentueront encore les déplacements de centaines de milliers de personnes vers les pays voisins. En cas des troubles dans la capitale, les kinois pourraient se rendre au Congo-Brazzaville.
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