Les pluies diluviennes qui se sont abattues la nuit du 22 au 23 juin 2016, ont entraîné des inondations inédites dans la capitale économique du Cameroun, déjà connue pour sa position sur le Littoral, éponyme de la province.
Les populations de Douala se sont réveillées ou, sont restées éveiller, la nuit du mercredi dernier et encore les jours d’après, suite à l’ampleur de la montée des eaux qui a suivi les grandes pluies qui sont tombées sur la ville, cette semaine.
De nombreuses familles sinistrées ont essayé tant bien que mal, de sauver quelques effets personnels ou d’évacuer les eaux qui avaient envahi leurs habitations, munies de petits seaux et autres ustensiles.
« J’habite Makèpe Saint-Tropez, la route par Missokè était complètement bloquée ce jeudi matin. Il a fallu remonter à pied vers le carrefour Petit-Pays pour trouver un taxi », a confié une riveraine qui éprouve apparemment en difficulté pour se rendre à son lieu de travail.
Les eaux ont envahi plusieurs zones de la ville, occasionnant de nombreux dégâts et troublant le mode de vie des habitants de la ville, notamment au niveau des transports et des activités commerciales.
Selon certaines sources, la situation s’est autant aggravée du fait que les caniveaux et autres issues prévues pour la circulation des eaux aient été volontairement bouchées par une franche de la population de Douala.
La voie menant au Centre-ville a été sérieusement embouteillée, des dégâts dans des domiciles, la circulation routière longuement interrompue, les déménagements forcés dans les bretelles de Douala III, IV et V, respectivement au lieu dit Vallée de l’hôpital général et à certains points encaissés du quartier dit Cité des palmiers.
A Bonabéri comme à Mambanda ou au coin appelé « Forêt Bar », on a enregistré, des pertes de biens domestiques, appareils électriques, meubles, petit matériel, etc.
Le 21 juin 2015, la ville de Douala avait déjà été victime de cette inondation accompagnée de beaucoup de dégâts. Cette répétition relance tout de même le débat sur la responsabilité des uns et des autres dans ce qu’on peut appeler un problème environnemental, les gouvernants d’une part, et les populations résidentes de l’autre. Sans oublier les experts en environnement, censé prévenir ou anticiper ce type de phénomènes.
Be the first to comment on "Cameroun : Inondations à Douala"