Des représentants de l’opposition congolaise ont échangé sur les orientations du dialogue national avec le groupe de soutien à la facilitation dudit dialogue. Ils se sont réunis à Bruxelles (Belgique) le 10 juillet 2016.
Le groupe de soutien international à la facilitation du dialogue s’est entretenu avec les membres de l’opposition. ces derniers étaient conduits par Etienne Tshisekedi, le leader de l’UDPS. Cette rencontre avait pour objectif de définir les termes de discussions pour le dialogue avec le gouvernement congolais. Cela s’est passé dimanche dernier à Bruxelles.
Les représentants de plusieurs organisations ont pris part à cette réunion. Ils se sont proposé avec les opposants, de lancer le dialogue d’ici la fin du mois de juillet en cours. Ces derniers se basent sur la résolution 2277 du Conseil de sécurité des Nations Unies et la constitution congolaise.
Plusieurs personnalités ont donné le ton des travaux. Il y avait le Commissaire à la paix et à la sécurité de l’UA, Smail Chergui. L’envoyé spécial du Secrétaire Général de l’ONU pour les Grands Lacs, Said Djinnit faisait aussi partie. Il ya avait également la présence du directeur général pour l’Afrique de l’Union européenne, Koen Vervaeke.
Les membres de l’opposition avaient, lors d’une première réunion en juin dernier à Genval, rejeté le dialogue sollicité par le président Joseph Kabila.
A l’issue de cette deuxième réunion, ils espèrent la mise en place de mesures d’équité, de sécurité et d’apaisement. Ils demandent également la libération de prisonniers politiques.
Et surtout la tenue de la présidentielle, cette fin d’année comme le prévoit la Constitution, qui d’ailleurs interdit au président Kabila de briguer un autre mandat.
La CENI, quant à elle, prévoit de réviser le fichier électoral durant au moins 13 mois, ce qui rend la date de l’élection encore plus utopique et imprécise.
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