Un mort et plusieurs blessés. C’est le résultat publié par la mission conjointe d’évaluation humanitaire gouvernement/Système des Nations unies dans le département du Pool. Ils ont été rendu public le 12 juillet dernier à Brazzaville.
Une personne a été tuée et plusieurs autres blessées, dans les attaques des quartiers sud de Brazzaville et du Pool en avril denier. Fait savoir la mission conjointe d’évaluation humanitaire gouvernement/Système des Nations unies dans le département du Pool.
Ce rapport a été présenté par la ministre des Affaires sociales, de l’action humanitaire et de la solidarité. Elle s’appelle Antoinette Dinga Dzondo. C’était en présence des autorités nationales et le coordonnateur de l’équipe du système des Nations unies au Congo, Anthony Ohemeng Boamah.
La mission d’évaluation menée du 7 au 12 juin a évalué les besoins des populations affaiblies et déplacées par les opérations militaires dans les districts de Kinkala. Notamment à Soumouna, Mayama-centre, Goma Tsé Tsé (Taba), Vindza, vers Brazzaville et Pointe-Noire.
Les besoins humanitaires s’élèveraient à environ 354 millions de FCFA pour 500 personnes déplacées du village Soumouna et 1200 autres de Mayama.
Au total, sept recommandations ont été formulées. Il s’agira notamment, d’assurer un mécanisme d’alerte de communication et de liaison entre les détachements militaires et les populations déplacées. Assurer l’appui aux familles hôtes pour éviter des tensions entre populations déplacées et populations résidentes. Il faut prévoir dans le nouveau Plan national de développement 2017-2021 une attention particulière pour le développement des localités semblables au Pool.
Il est également demandé de déployer des équipes de trauma-counseling dans les localités où les populations déplacées sont revenues ou réinstallées. Pour l’animation des groupes de parole et l’accompagnement psychologique.
Envisager aussi un appui en production durable des aliments. Avec la distribution d’intrants agricoles et de kits aratoires. Il faut également mettre à la disposition des populations déplacées des terres pour la production agricole.
On bombarde une région depuis1998 à aujourd’hui en 2016, et il n’y a qu’un mort et plusieurs blessés. De qui se moque-t-on? Et pourquoi ne pas dire que le « mort », l’unique mort, s’est suicidé ?