La police burundaise a annoncé mercredi l’assassinat de l’ancienne ministre Hafsa Mossi. Elle a été tuée par des bandits. C’est Pierre Nkurikiye, le porte-parole de la police burundaise qui a donné l’information.
Hafsa Mossi a été tuée à Bujumbura par deux criminels le 13 juillet 2016, a expliqué Pierre Nkurikiye. La victime était proche du président Pierre Nkurunziza.
Députée au Parlement de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC), Hafsa Mossi a été assassinée dans sa voiture, dans la capitale burundaise.
Le président Pierre Nkurunziza a réagi sur son compte Twitter, en qualifiant ce crime d’ « acte ignoble et lâche ».
M.Nininahazwe, le président du Forum pour la conscience et le développement (Focode) l’a décrite comme une « femme de cœur ».
La défunte a été une ancienne correspondante de BBC swahili au Burundi. Elle était également ex-porte-parole du chef de l’Etat burundais. Au gouvernement, elle a occupé le poste de ministre de la Communication et Chargée de la communauté est-africaine.
C’est elle qui avait versé les larmes dans le camp des réfugiés burundais de Mahama (Rwanda) pour exprimer sa compassion. Ce geste n’avait pas plu à tout le monde, indique-t-on.
Depuis là, elle était dans le viseur des extrémistes, expliquent ses proches. Précisément ceux du Conseil national pour la défense de la démocratie-Forces de défense de la démocratie (CNDD-FDD). Ce parti est actuellement au pouvoir au Burundi. « Et Hafsa Mossi se savait menacée. »
L’ancienne ministre est décédée. Reste à savoir si une enquête pourra mettre en lumière ce crime. Pour que ses auteurs soient arrêtés et sanctionnés.
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