C’est au cours d’une rencontre politique à Paris, que le Président du 7 Merveilles du Peuple a tenu des propos qui font polémique. Ce jour là, Jean PING échangeait avec la diaspora gabonaise de France à l’hôtel California. La déclaration a eu lieu au lendemain de l’attaque terroriste de Nice, faisant près de 84 morts.
Monsieur Ndzengouma appelait ses compatriotes à agir comme le terroriste qui s’était saisi d’un camion afin de rouler sur les niçois le 14 juillet. Il s’est exprimé en ces termes : »celui qui a foncé sur les gens à Nice … quelqu’un lui a donné un ordre? c’est en son âme et conscience que chacun de nous doit agir ».
Anne Marie MENDOME, une gabonaise qui assistait à la conférence, affirme être choquée de ces propos. Elle a souhaité interpeller Monsieur Ndzengouma afin de comprendre s’il s’agissait d’une erreur ou d’un dérapage. A sa grande surprise, Monsieur Ndzengouma a confirmé ses propos appelant les gabonais à passer à l’acte afin de se débarrasser physiquement de ses opposants.
Rappelons que Jean PING avait utilisé le mot cafard pour qualifier une frange de la population gabonaise. Ses propos rappellent les termes utilisés pendant le génocide rwandais.
Ainsi, Monsieur MENDOME relance la polémique des propos radicaux d’une frange de l’opposition gabonaise. L’apologie du terrorisme est un acte pénal condamnable en France. Contactées par nos journalistes, les autorités françaises n’ont pas souhaité se prononcer.
Les déclarations du leader politique pourraient faire l’objet très prochainement d’une saisie des autorités françaises. L’opposition gabonaise organise ce samedi une marche au rond point de la démocratie. Les précédentes manifestations avaient été marquées par l’incendie de véhicules et le jet de cocktails molotov sur la police.
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