Le gouvernement Camerounais est accusé de violation grave des droits de l’homme. C’est mentionné dans un rapport intitulé « Bonne cause, mauvais moyen » fait dernièrement par Amnesty international. Les autorités de Yaoundé ont aussitôt rejeté ces accusations à travers le Porte parole du ministère de la défense. Le Cameroun est indexé sur les conditions dans lesquelles vivent plus de 1000 personnes soupçonnées d’appartenir à Boko Haram.
« Je pense que nous sommes dans un pays de droit », a expliqué Didier Badjeck, le Porte parole. Pour lui, l’armée ne pratique pas des exactions. « Ce n’est pas possible. La guerre n’est pas une chose facile. C’est une chose extrêmement délicate », a-t-il dit.
M. Badjeck a expliqué que l’armée fait tout pour mener la guerre dans le respect des droits humanitaires internationaux. Les droits de la guerre sont également respectés, selon lui. « Nous faisons tout pour le faire », a insisté Didier Badjeck.
Certains résidents de la capitale politique ont avancé que les islamistes de Boko Haram étaient eux-mêmes loin de respecter les normes. Et pourtant, imposées par Amnesty international. Puisqu’ils traverseraient la frontière pour venir abattre les pauvres dans leurs villages.
Reconnu comme l’un des pays les plus touchés par les violences du groupe djihadiste, le Cameroun est depuis lors engagé. Il forme avec d’autres Etats Africains de l’ouest et du centre, la coalition qui s’est engagée pour anéantir définitivement Boko Haram. Ce groupe terroriste qui causé plus de 15.000 décès en huit (8) mois. Ces terroristes opèrent aussi au Nigéria, au Niger et au Tchad.
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