Les dirigeants de la Ligue Arabe se sont réunis ce lundi à Noukchott (Mauritanie). Prévu pour deux jours, le sommet de cette organisation a été bouclé en une journée. Il n’a vu la participation que de 6 chefs d’Etat aux cotés de leur homologue mauritanien, Mohamed Ould Abdel Aziz.
Conflits, « terrorisme » et « force arabe ». Tel est le thème principal retenu pour ce sommet de la Ligue Arabe qui devrait se tenir en deux jours à Nouakchott. Les choses ne se sont pas passées comme prévu. Sur les 22 pays membres, seuls 7 chefs d’Etats ont fait le déplacement. Notamment les émirs du Qatar, du Koweït, les présidents du Yémen, du Soudan, des Comores, de Djibouti et du Tchad.
Les autres dirigeants ont soit désisté ou se sont fait représenter.
En prélude à cette rencontre, un conclave a réuni samedi dans la capitale mauritanienne les ministres des affaires étrangères. Selon le document publié à l’issue des travaux, il a été question de soutenir toute initiative visant à ramener la paix notamment en Libye et au Yemen.
« Il faut vaincre le terrorisme, c’est une priorité », a laissé entendre Sameh Chouky, le chef de la diplomatie égyptienne.
Pour sa part, Ahmed Ben Helli a avancé que toutes les crises que vit la Nation arabe et leurs corollaires sécuritaires, seront examinés. Il est le secrétaire général adjoint de la Ligue Arabe.
« La réalisation de la sécurité au sein de la nation arabe passe par une action commune énergique contre le terrorisme, avec notamment la mise en place d’une force arabe commune », a-t-il expliqué.
D’après lui, la constitution de cette force avait été décidée au dernier sommet de Char El-Cheikh (Egypte) en 2015, mais tout reste à définir.
Sur les 22 membres de cette organisation basée au Caire (Egypte), 21 devraient être représentés, sauf la Syrie. Et pour cause, ce pays est suspendu depuis l’éclatement d’une rébellion armée.
Le président soudanais Omar El-Béchir était présent, alors qu’il est vivement recherché par la Cour Pénale Internationale (CPI) pour génocide. Mais, la Mauritanie n’a pas signé le traité instituant cette juridiction internationale. Omar El-Béchir est sous le coup de deux mandats d’arrêt lancés contre lui par la CPI. D’abord en 2009 pour crime de guerre et crimes contre l’humanité, puis en 2010 pour génocide.
Rappelons que c’est le premier sommet de la ligue arabe qui se tient en Mauritanie depuis 1973, date de son adhésion à cette organisation.
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