La Convention Nationale de l’Interposition se jette à l’eau. C’est le mardi 16 Août dernier, sur l’esplanade du collège Ntchorere, que le candidat Dieudonné Minlama Mintogo, son promoteur, a solennellement lancé sa campagne électorale pour la course à l’élection présidentielle du 27 Août prochain.
D’entrée de jeu, l’homme fort de la Convention Nationale de l’Interposition (CNI), une plate-forme politique qu’il a mise en place le 20 juin 2015, au lendemain du décès de son mentor André Mba Obame, a comme pour planter le décor, précisé les raisons pour lui de franchir un nouveau cap sur l’échiquier politique. « Après avoir constaté que la classe politique passait tout son temps à se déchirer, à se haïr et à se détester mutuellement au lieu de faire face, de façon responsable à la crise sociopolitique et économique que traverse notre pays depuis plusieurs années pour éviter le pire et redonner l’espoir aux Gabonais, nous avons décidé de monter d’un cran par ma participation citoyenne dans la vie publique et politique de notre pays », a-t-il lancé en préliminaire.
En lieu et place d’assister à la dégringolade d’un Gabon englué dans la précarité, le défaitisme incarné dans l’expression « On va encore faire comment » et où le vol, le crime, le mensonge, la paresse sont acceptés, le candidat de l’interposition se projette dans l’avenir. « Ma vision incarne l’espoir et décline la nouvelle espérance pour chaque Gabonais, chaque Gabonaise et pour notre pays », indique-t-il.
Loin de se complaire dans la paresse ou encourager la loi du moindre effort, Dieudonné Minlama appelle les Gabonais à la vertu du travail. Pour lui, qu’il s’agisse du destin individuel ou de celui de la nation, la solution ne se trouve pas ailleurs. « C’est dans vos mains », a-t-il souligné à la foule venue l’écouter.
Dans son discours à forte tonalité patriotique, outre le rêve d’un Gabon uni, en paix et réconcilié avec lui-même, celui qui se réclame être l’héritier d’André Mba Obame promet de réserver un pan important de son programme de société « à la rupture avec le passé tout en définissant les fondements d’un Gabon nouveau, grand, riche et prospère ».
Il se situe, d’après les termes de sa propre déclaration en droite ligne avec le message testamentaire de Feu Omar Bongo Ondimba, peu de temps avant son départ dans l’au-delà. « Je m’engage à remettre le Gabon dans les mains de Dieu », a-t-il confessé.
Pour ce faire, il s’engage « à ré-moraliser la vie publique et politique en mettant un terme à l’impunité, au détournement des deniers publics et aux dérives de tous ordres dont sont habitués les hommes politiques ».
La diversification de l’économie avec en toile de fonds le développement des secteurs porteurs comme l’agriculture, le bois et la pêche ainsi que la promotion des entrepreneurs locaux producteurs de richesses font aussi partie des articulations de sa vision.
« La discrimination positive » profitable aux couches vulnérables et aux populations économiquement faibles dont les filles mères, les étudiants, les élèves, les enfants en difficulté, les personnes du troisième âge s’intègrent aussi dans les préoccupations du candidat.
Ne sont pas en reste des engagements pris par le promoteur de la Convention Nationale de l’Interposition devant les populations venues en nombre pour l’écouter : « la promotion d’une éducation performante accessible à tous, d’un système de santé et de logement social adapté, la construction des infrastructures routières ainsi que le maintien de la paix et de l’unité nationale, socle de tout développement ».
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